Quatrième épisode des Papis du Web
Dans Les Papis du Web Épisode #4, retrouvez notre web série sur l’actualité du web à 360° analysée par nos Papis du Web.
Actualité et veille techno sur les sujets digitaux qui vous concernent, vues par nos experts… Le tout, en toute indépendance.
Ce mois-ci, c’est Christophe Franchini, chef de projet digital chez Clever Age qui interroge Frédéric Bon.
Au programme de ce quatrième épisode :
L’actualité
Les grands groupes de presse français rassemblés au sein du GESTE (Groupement des éditeurs de contenus et de services en ligne) lancent un ID de connexion unique. Sur le modèle de Facebook Connect ou de Google ID, un seul identifiant permettra de se connecter à plusieurs sites médias. L’idée de ce login commun existe depuis des années et plusieurs entités avaient déjà franchi le pas, à l’image d’Orange avec Open ID ou encore de l’administration Française qui avait promu France Connect basé sur l’identifiant fiscal. Des initiatives qui avaient cependant rencontré certaines limites, reste désormais à déterminer les enjeux en termes d’usage ou encore d’audience.
Le dossier du mois : Le PIM (Product Information Management)
Eric Georges, consultant sénior chez Clever Age étaye dans ce dossier, les avantages du PIM dans la gestion de l’information. Les outils PIM ont vocation à gérer l’information produit, à la centraliser permettant un effort d’enrichissement considérable. On constate, en effet, que sur les systèmes d’informations dépourvus d’outil PIM, l’information produit est bien souvent redondante ou disparate. La vocation première d’un outil PIM, au delà de consolider l’information produit, est de permettre une diffusion multicanal en sortant d’une logique de silos de données. En d’autres termes, un PIM permet d’agréger l’ensemble des données produits et de les rationaliser dans un référentiel unique, puis de les partager dans une logique multicanal.
1- Les trois rôles essentiels du PIM : Dans cette première partie Eric nous rappelle les grands principes d’un PIM :
- Collecter et agréger l’information avec des logiques de gestion de qualité de données.
- L’enrichissement de données en incluant la dimension marketing (Contributions et traductions, workflow de contribution, gestion du taux de complétude, …).
- Distribution des données vers différents consommateurs ou canaux.
(voir notre article à ce sujet)
2- La réussite d’un projet PIM repose sur deux axes principaux :
- Une capacité de modélisation des données qui soit au plus proche de la réalité physique des produits, mais aussi de la façon dont on veut valoriser les produits d’un point de vue marketing.
- Une capacité d’intégration et de distribution de données.
En résumé, des capacités de modélisation faibles ou inadaptées au contexte projet ne pourront pas être compensées par du développement custom, d’où l’importance de bien gérer le processus de sélection d’une solution PIM
3- Les nouveaux concepts tendances sur le PIM qui vont aider à gérer les modélisations produit complexes :
- Logique de référentiels secondaires
- Logique de produits de composition
Vous l’aurez compris le PIM est une solution hautement configurable indispensable dans un contexte omnicanal pour valoriser l’offre produit et faciliter les échanges et pas uniquement dans le domaine du retail de produits physiques mais également dans la distribution de produits complexes ou packagés comme dans le tourisme.
Le top du mois
Les e-commerçants français ont engagé la résistance face à Amazon ! Cette année la part de marché des commandes sur Internet sur Amazon s’est notamment infléchi en faveur des e-commerçants français. Pour vous donner une idée, concernant l’alimentaire, Leclerc représente sept fois le poids d’Amazon sur ce segment de marché. Sachant qu’Amazon représente 50 % du marché du e-commerce aux USA, le marché français demeure atypique.
Le flop du mois
Aujourd’hui, nous sommes noyés par la profusion des évènements autour du digital. Face à cette abondance, les organisateurs de salons sont partis dans une surenchère de l’offre : week-ends au ski, tour d’hélicoptère à Monaco, … Tout cela financé par les éditeurs logiciels ! Au final, ces événements se transforment en publireportages et laissent une part de plus en plus faible au contenu et à l’analyse du marché.