Une nouveauté vient de voir le jour dans l’écosystème de la gestion de contenus : Prismic.io.
Cette solution propose un concept original, elle repose sur :
– un back-office de saisie de contenus en mode SAAS qui permet de gérer différents types de contenus, les workflows,…
– une API riche qui permet d’exploiter les contenus saisis
L’idée est donc de ne rien imposer côté front-office, et de permettre d’utiliser n’importe quelle technologie ou framework pour consommer et afficher les contenus. Des « starter-kits » dans différents langages sont proposés sur l’espace dédié aux développeurs pour simplifier l’intégration.
Ce modèle propose donc de combler le fossé entre les outils de CMS et les frameworks de développement. Sur le papier, ce concept pourrait être intéressant dans différents cas de figures. Reste à voir si le mode SAAS pour le back-office et le stockage des contenus sera accepté par les clients.
La version beta est en accès restreint pour le moment, il faudra donc attendre un peu avant d’avoir des retours concrets sur cette solution.
Frederic Bon
3 octobre 2013
Le concept ressemble beaucoup aux plateformes Online Video Platform (OOyala, Brightcove, Dailymotion, Youtube, Streamlike, Brainsonic …). C’est pas idiot sur le principe mais autant externaliser ses vidéos devient une obligation (taille, flux …) autant cette pression n’existe pas côté contenu.
L’effet d’entrainement pourrait venir de services SaaS qui souhaitent s’appuyer sur une solution type Prismic.io. Pour les entreprises, alors que la tendance est à la constitution de référentiel produits (PIM, PCM …) et contenus bien maîtrisés, je vois mal comment Pismic.io va pouvoir dépasser le stade de gestionnaire de contenus pour des applications départementales. Dommage qu’une version ‘On premise’ ne soit pas disponible. Peut-être dans les cartons ?
En tout cas, belle initiative à suivre.
Boris
4 octobre 2013
J’ai mis la main sur la bêta et l’interface est agréable et sobre. Dans le fond, rien de nouveau : types de contenus (ici appelés masques), collections, gestion de la publication. On est dans l’élémentaire de l’Etat de l’Art. Pas de dépaysement. En creusant un peu du côté des paramètres encore grisés, on envisage des choses intéressantes : gestion des groupes d’utilisateurs (encore parfois manquante des solutions CMS d’entrée de gamme), centre de notifications (où, quand, comment ? Nous avons hâte d’en savoir plus), export des contenus (pour la réversibilité)…
Cela semble très cohérent pour l’instant, pour des projets relativement standards, mais il faudra voir si cela permet de répondre à des besoins plus complexes.
Mais même si ça n’est pas le cas, Prismic.io reste une solution à garder en tête, ne serait-ce que pour le SAAS qui, s’il peinera à convaincre immédiatement les grandes entreprises, saura plus facilement convaincre les plus petits acteurs qui passent aujourd’hui par des solutions de type WordPress ou 1&1 où le Front est relativement verrouillé, ne leur permettant pas toujours d’exprimer leur identité.
Prismic.io peut devenir la référence de la gestion de contenu pour les acteurs se mettant un pied à l’étrier du Web, et ça sera déjà pas mal.
N’oublions pas qu’une plate-forme comme WordPress engendre plus de $45 millions de chiffre d’affaire par an… un gros gâteau dont il sera dommage de ne pas se servir une tranche.
William
4 octobre 2013
Un équivalent non SaaS de ce genre de solution tournée vers le contenu ?
Benoît Besnard
7 octobre 2013
Tout pareil que Boris, j’ai commencé à jouer avec cette interface de contribution ! La navigation y est simple, la gestion de workflow est visuelle, etc… pleins de petites choses qui rendent l’utilisation agréable.
La création des type de contenu ne me semble pas si simple que le reste par contre. Peut-être manque-t-il un outil pour gagner en temps de configuration ? Bon, même sans ça, on arrive à modélisé un site relativement simple assez rapidement.
Il faut aussi relever que cet outil arrive avec une doc plutôt complète (même si, à l’utilisation, on trouve encore des points sombres mais rapidement corrigés si nous les remontons via le système de feedback).
Je n’ai pas encore touché à l’API mais cela semble prometteur car complètement dissocié de la techno utilisée en front.
Affaire à suivre !