L’Oculus Rift et le Google Cardboard sont deux périphériques en vogue dans le domaine de la réalité virtuelle.
Oculus Rift
Le premier est un masque conçu par la société Oculus VR rachetée par Facebook en 2014. Il couvre la quasi totalité du champ de vision et embarque des capteurs permettant de suivre tous les mouvements de la tête. Relié à un ordinateur et localisé via une caméra infrarouge judicieusement placée, le casque se charge alors d’afficher les images qui lui sont envoyées.
La sortie du casque définitif est prévue pour fin 2015 voire 2016. En attendant il est possible d’utiliser le modèle DK2, mis à disposition pour les développeurs et les gens impatients de tester au prix de 350$.
Google Cardboard
Le second est également un masque, proposé par Google, mais cette fois en carton et à monter soi-même. Il sert de réceptacle à un smartphone chargé de l’affichage et du calcul des mouvements de tête de l’utilisateur.
Lorsqu’on construit son Cardboard, on assemble carton, bandes velcro, lentilles, aimants, élastiques et tag NFC. Suivant la version, un Cardboard coûte entre 20 et 30$. Il est également possible de télécharger les plans et le créer soi-même.
Dans les deux cas, les applications sont nombreuses : visites virtuelles, promotion des activités d’une région, personnalisation de produits destinés à la vente, simulations de conduite / vol, big data et visualisation de données, etc.
Si l’Oculus se destine à une utilisation statique depuis une borne ou un stand et mise sur une expérience visuelle de qualité, le Cardboard vise plutôt la mobilité et la facilité d’utilisation.
Côté conception on peut alors imaginer deux déclinaisons du même projet, une sur Oculus demandant un peu plus de puissance de calcul et une sur Cardboard embarquant une version allégée que l’on peut télécharger sur les magasins d’applications et rejouer chez soi à l’envie.