Les référentiels Opquast et Clever Age, c’est une histoire d’amour qui dure depuis plusieurs années. Nombreux sont les consultants ayant collaboré à leur écriture et les discussions internes sont suffisamment nombreuses pour que tout le monde sache de quoi il s’agit.
En septembre 2015, Olivier annonçait ici-même que chaque consultant Clever Age pouvait, s’il le souhaitait, avoir un accès à la plate-forme d’entrainement Opquast Certified®. Le temps de m’organiser et j’ai répondu à son appel le mois dernier.
Retours à chaud
J’ai été surpris par la quantité d’information
Je connaissais déjà les référentiels de bonnes pratiques Opquast. Je les avais déjà utilisés pour des missions d’audit et j’avais même participé à l’élaboration de bonnes pratiques pour le référentiel WebPerf. J’ai donc ouvert le livre « Qualité Web » en me disant que je connaissais déjà probablement ce qu’il y avait dedans. Je n’ai pas honte de dire aujourd’hui que j’avais tort.
En plus du libellé, on y trouve des explications sur l’origine de chaque bonne pratique, ses objectifs, des notes sur comment la valider et mêmes des anecdotes en situation. La lecture du livre est donc à la fois plus intéressante mais aussi moins rapide que ce que j’avais imaginé. Premier conseil, donc, si vous voulez passer la certification : aménagez-vous du temps pour lire à tête reposée et prendre des notes. Le support est dense et mérite votre attention.
La « plate-forme d’entrainement » est un vrai MOOC
Avec un nom comme ça, on pourrait penser qu’il ne s’agit que d’une série de petits questionnaire pour se faire la main. C’est une erreur. Certes, les petits questionnaires sont là mais il y a aussi de nombreux articles de fonds sur la Qualité, la gestion de projet, la perception des utilisateurs… qui permettent de prendre du recul sur les objectifs et de comprendre le contexte plus global dans lequel s’inscrit la Qualité web. C’est donc bien plus une plate-forme de formation qu’un simple entraînement au passage de la certification.
Je pensais pouvoir m’organiser des sessions d’une quinzaine de minutes mais en fait, mieux vaut se réserver de vraies sessions de plus d’une heure et s’imposer comme défi de passer la certification dans un temps limité pour être certain de ne pas faire « glisser » son planning de formation.
J’ai trouvé le cursus Opquast Certified® passionnant
J’avais trois craintes en démarrant la formation :
- qu’il soit très orienté vers les bonnes pratiques d’intégration HTML liées à l’accessibilité ;
- que les bonnes pratiques soient trop manichéennes, déconnectées de la réalité ;
- qu’il contienne, comme souvent dans les certifications, de nombreuses choses qui n’intéressent pas directement mon métier.
Au contraire, la formation ne force pas ses arguments, avançant tout en nuances. Elle aborde une grande variété de sujet sans jamais aller trop profondément dans les détails d’implémentation, ne lassant jamais le lecteur qui ne se sentirait pas concerné. Mieux, les supports insistent régulièrement sur le recul nécessaire à l’appréciation de la pertinence des pratiques. Bref, Opquast Certified® incite à réfléchir.
J’y ai reconnu, à plusieurs reprises, mon positionnement de chef de projet : avoir des connaissances transverses sur l’ensemble des métiers mais aussi sur l’intégralité des étapes du processus d’élaboration d’un site web pour y appliquer pragmatisme et méthode, au service d’un objectif qui est très rarement technique.
In fine
Je pense (j’espère) qu’aujourd’hui, la perception d’Opquast Certified® est très bonne chez les professionnels de l’intégration web. C’est, à mon sens, réducteur. Opquast Certified® est en réalité pertinente pour tout profil se souciant de l’expérience des utilisateurs, à tout niveau de la chaîne de production. Les prérequis techniques sont très faibles mais la certification est exigeante et l’examen, relativement difficile. Je pense donc qu’elle saura s’imposer naturellement comme un étalon de l’investissement web des entreprises du numérique. Nous avons tous à y gagner.