Gartner a sorti son quadrant magique « Digital Commerce » cette semaine. Lecture très attendue, comme convenu, notamment par les équipes marketing des éditeurs qui vont pouvoir mettre en avant qu’ils sont « tout en haut », « tout à droite », le meilleur dans telle ou telle catégorie…
Les informations réunies autour de chaque solution sont intéressantes, mais la catégorie adressée est bien trop vaste – « Digital Commerce » – pour que les informations ou le classement aient un sens.
Vont se côtoyer des plateformes B2C et B2B, des solutions pur SaaS multi-tenant et des solutions on premise, des monolithes et des solutions « MACH »…
Et surtout, des solutions qui ciblent les besoins « simples » de e-commerce d’un marchand qui fait moins de 10 M€ de CA en ligne annuel pour une marque et un pays, versus des solutions qui couvrent des besoins sophistiqués, de l’international, du core model, et des volumes 10 à 100 fois plus importants.
Forcément, une solution qui cible des clients plus petits aura un « ability to execute » bien meilleur qu’une solution qui équipera un retailer géant. Un éditeur qui a une techno extraordinaire mais une couverture fonctionnelle moindre est-il meilleur qu’une techno monolithique mais avec des fonctionnalités sophistiquées ? Doit-on louer sa « completeness of vision » au détriment du fonctionnel ? Ou l’inverse ?
Pas sûr en conclusion qu’on puisse utiliser facilement l’analyse fournie qui compare des acteurs et des solutions aussi différents.
Stay tuned, Clever Age prépare son prochain séminaire sur le sujet de la 3ème vague d’architectures digitale (avec du MACH et du Commerce Composable dedans :p ).