La Certification Opquast est accessible à tout profil !
Découvrez le témoignage de Yannick, commercial chez Clever Age.
N’attendez pas le prochain confinement
Lundi 16 mars, ça sent le confinement mais j’attends l’annonce officielle parce que je ne veux pas encore y croire.
Mardi 17 mars, l’annonce est tombée la veille, mon espoir n’aura pas tenu longtemps. Il est 9h et je commence ma première conf’ call de confinement chez moi. Je suis encore de très bonne volonté vestimentaire. Je mets une petite chemise, on ne sait jamais.
Mercredi 18 mars, je suis en caleçon en train de traiter mes mails alors qu’il est 15h. Brutalement je viens de comprendre le concept du confinement.
Du coup, je me remets en peu en question et je m’aperçois que c’est probablement le moment de m’intéresser sérieusement à cette certification Opquast dans laquelle j’avais envie de plonger. C’est vrai qu’en étant commercial, le chemin peut être long pour arriver à penser aux bonnes pratiques de qualité Web. Il m’aura fallu une planète entière suspendue à un virus, une connexion à la plateforme d’entraînement, le livre de bonnes pratiques et surtout me dire (puisqu’on me l’a rabâché) que c’est accessible pour tout profil.
Ne faites pas la même erreur, n’attendez pas le prochain confinement pour vous y mettre !
Une démarche logique et d’empathie
On comprend dès le début que le référentiel a été construit pour être bénéfique aux utilisateurs (dans sa définition la plus large possible), et dans l’ensemble des contextes imaginables. La Certification Opquast n’est donc pas du tout uniquement réservée aux personnes à compétences techniques (même si pour certaines questions il est préférable d’avoir de bonnes notions techniques, mais rien d’insurmontable si on a un tout petit peu de curiosité).
Ainsi avec une bonne dose de logique et d’empathie on arrive très vite à atteindre des scores convenables et qui nous permettent d’avancer. Les piliers de la démarche qualité étant de faire consensus, d’être universelle et vérifiable, une personne non technique peut donc tout à fait comprendre la plupart des bonnes pratiques.
Une plateforme très simple
Une fois connecté à la plateforme, la prise en main est très naturelle, il suffit de se laisser guider au fur et à mesure des étapes. Il y a beaucoup de vidéos explicatives et des QCM tout au long de l’apprentissage qui permettent de nous rassurer et de passer sereinement aux étapes suivantes. La partie la plus longue est la lecture des bonnes pratiques. Faites-le item par item à raison d’un item par jour, ça marche très bien.
Petites astuces : faites quelques allers-retours entre corrigés des QCM et re-lecture des bonnes pratiques et tout se passera pour le mieux.
Après quelques heures de travail, que vous aurez étalé sur plusieurs jours, vous pourrez passer votre certification en ligne (de façon supervisée), sur la base de 125 questions en une heure et demie. Il faut condenser sa concentration de la journée sur cette heure et demie et vous obtiendrez votre score. C’est aussi le côté sympa et non binaire de cette certification.
Ce score permet de vous situer dans la hiérarchie des certifiés Opquast. Le minimum pour l’obtenir est 500 points, le maximum est 1000 points. Chaque centaine correspond à un niveau. Et autant vous dire que pour battre le boss de fin, c’est-à-dire atteindre le niveau Expert (le plus élevé) il vous faudra, certes du bachotage, mais également de l’expérience. Cela permet de donner de la valeur à la certification et à ceux qui ont atteint ce niveau, preuve d’une véritable confrontation à la réalité des projets.
Commercial et s’intéresser à la qualité… ?
L’objectif pour moi n’était pas d’avoir le meilleur score mais de comprendre davantage ce qu’on met derrière la qualité Web. Chez Clever Age nous avons la plus grande communauté de certifiés, ce que j’aime rappeler lors de mes échanges avec nos clients, mais ce n’est pas facile de le valoriser concrètement. Chez nous, la démarche est évidente et naturelle mais comment l’expliquer simplement, la vulgariser et surtout la valoriser au sein d’une proposition ?
J’y ai trouvé trois points très intéressants :
- Le modèle VPTCS qui permet d’expliquer simplement ce qu’implique un projet Web, de vulgariser la différence entre UX et UI en mettant en avant les responsabilités de chacun (client/ agence – AMOE/ AMOA), de comprendre que l’expérience d’un site ne commence pas quand on arrive dessus, et qu’elle ne se termine pas quand on le quitte. C’est donc un outil de vulgarisation très utile pour des interlocuteurs qui parfois sont commanditaires mais non expérimentés.
- Le bénéfice en performance et en référencement qu’apporte une équipe consciente des bonnes pratiques par rapport à une équipe qui ne l’est pas. Et ça, c’est plutôt facile à valoriser à un client. Qui n’a pas envie d’avoir un site bien noté par les moteurs de recherche car les robots d’indexations y trouveront un site bien structuré, des textes alternatifs aux médias, des transcriptions textuelles des vidéos et des sons, etc. ? On peut se poser la question du coût de la qualité Web, mais il faudrait davantage se poser la question de celui de la non qualité.
- Et pour finir, on revient à la nature universelle du Web, l’attention qu’on porte à l’ensemble des contextes possibles d’utilisation. Heureusement, certains de nos clients ne remettent pas le sujet de l’accessibilité à une simple question de conformité légale et souhaitent des services numériques utilisables par le plus grand nombre. Et avoir des équipes sensibilisées, sachantes et impliquées sur ce sujet est un véritable avantage à mettre en valeur.
La découverte ou l’ignorance
Aujourd’hui on valide les plans d’une construction par un architecte, on passe par des tests et des organismes de certification lorsqu’on construit une voiture, un jouet ou qu’importe… Même James Bond se voit délivrer un permis de tuer… Mais dans notre métier il n’existe pas encore de permis de conseiller et de réaliser des plateformes digitales. Notre secteur, le numérique, est un système qui se veut auto-régulé où chacun peut y aller de sa proposition de valeur (ou pas) et où les projets solides côtoient les catastrophes industrielles. Cette Certification Opquast m’a aussi permis de voir qu’il existe des personnes qui réfléchissent à ce qu’ils font et la manière dont ils le font ; et comme le disait trois sages bretons dans une de leurs chansons :
“À chacun, le temps voulu, la découverte ou l’ignorance”